Alors que ça fait pourtant plusieurs années maintenant que je vois de plus en plus de développeurs passer sur Mac, pendant que dans le même temps les PC m'exaspéraient eux aussi de plus en plus, et pourtant je n'avais pas encore établi le lien de causalité entre les deux phénomènes.
Ce paradoxe m'est apparu clairement il y a quelques mois maintenant. Je n'ai pourtant succombé que la semaine passée. En effet, j'ai longtemps refréné mes envies d'achat car je craignais franchement de regretter mon achat une fois l'effet "wahouh" dissipé, me disant que finalement, tout ça, ça restait de l'informatique d'ordinateur.
Et bien non, trois fois non. Les machines d'Apple sont tout simplement incomparables aux PC. Et je tiens à préciser PC, et non Windows. Certes je n'ai jamais eu de plaisir particulier à utiliser le système de Microsoft, sans pour autant tomber dans l'anti-windows bête et méchant. Le problème d'ailleurs, c'est que les systèmes GNU/Linux commençaient aussi (depuis un moment) à me causer la même frustration que les différents Windows : c'est souvent joli, plein de bonnes idées, mais ça ne marche pas très bien, et surtout pas très longtemps. Sans compter que même quand ça marche, il est préférable de ne garder qu'un minimum d'applications simultanément, faute de quoi on s'expose à la sanction suprême : le recours au swap, et là, c'est le drame.
A ces différents facteurs s'en sont ajoutés deux autres pour m'amener à choisir Mac : un support brillant de la virtualisation et bien sûr la disponibilité native de très nombreux outils de développement, à commencer par ceux que j'utilise le plus : la suite Zend (Studio + Server particulièrement).
Bref, me voilà donc l'heureux possesseur d'un iMac. Une petite bête ; la plus petite de la gamme en fait, à ceci près que j'ai doublé sa mémoire dès l'achat (pour passer de 4 à 8 Go). Et depuis, c'est le bonheur :)
C'est bien simple, je n'ai jamais vu de machine aussi réactive. Même avec quatre machines virtuelles en cours d'exécution (deux Ubuntu Server avec 512 Mo de RAM, une autre Desktop avec 2 Go et un Windows Vista lui aussi doté de 2 Go), je ne constate aucun ralentissement notable des applications natives de Mac OS !
Par comparaison, j'utilise régulièrement une seule de ces quatre VM sur mon laptop Dell (Centrino Duo, 2 Go de RAM) habituellement, et elle est infiniment plus lente :(
Le propos, vous l'aurez compris, est très clair : si vous n'êtes ni un inconditionnel de Microsoft ni un intransigeant du logiciel libre, et qu'accessoirement, vous souhaitez travailler sur une machine qui tourne bien, qui est plutôt esthétique et très ergonomique (je ne vous ai même pas parlé de la nouvelle Magic Mouse !), aucune hésitation, achetez un Mac !
Un dernier mot pour ceux qui pensent que c'est cher, je dirai... oui et non. Les iMac c'est franchement peu cher même comparé à PC, ça tient la route. Quand aux portables, certes ils sont plus chers, mais comment dire... bref, le prix ne doit pas être le seul critère de choix, sinon c'est le mauvais achat assuré. Je précise cependant que même le entrées de gamme Mac sont très nettement au-dessus du niveau moyen des PC. A bon entendeur... :)
3 commentaires:
Hello,
Qu'entends-tu par "disponibilité native" pour les outils Zend ? Personnellement je ne vois pas en quoi l'installation ou l'utilisation des outils Zend est plus facile ou mieux intégrer sur osx que sur une distrib linux classique.
Pour le reste je suis d'accord.
Bonjour Thierry,
j'évoquais juste avant, dans la même phrase, l'efficacité de la virtualisation, c'est pourquoi j'ai cru bon de préciser que je parlais là d'applications natives MacOSX et non pas leurs versions GNU/Linux ou Windows via une VM.
J'ajouterai quand même que l'installation de ces packages m'a là aussi bluffé, en termes de temps notamment, comparée justement aux versions que je connaissais (très) bien sur les autres systèmes. Pour info, j'ai bossé deux ans chez Zend ;)
Comparer une machine à 2Go avec un centrino duo à une autre qui possède 8Go et un core 2 duo amène forcément à faire un choix quelque peu faussé.
Ceci dit je suis d'accord avec l'ensemble de l'article: Apple ne démérite certainement pas son succès.
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